Les travailleurs de GSK et le gouvernement wallon veulent des éclaircissements

Une délégation de travailleurs de GSK, le géant pharmaceutique qui a récemment annoncé la suppression de 720 emplois, a rencontré le gouvernement wallon ce 7 février. Tous sont préoccupés par les intentions de la direction de l'entreprise. 

C'est un sentiment d'injustice qui règne à la suite du licenciement collectif annoncé par la multinationale GSK, notamment au regard de la rentabilité de l'entreprise et de la forte productivité des travailleurs. Tant le gouvernement wallon que les délégués syndicaux sont choqués par les intentions drastiques de la direction.

Le gouvernement wallon partage l'inquiétude des délégués quant aux perspectives à court et à long terme de l'entreprise :

  • À court terme, les délégués demandent que des alternatives soient élaborées en collaboration avec la direction afin de conserver ou de développer le plus grand nombre possible d'emplois dans la région.
  • À long terme, le licenciement collectif est un mauvais signal concernant l'avenir de GSK dans notre pays. L'entreprise souhaite-t-elle continuer à développer ses activités dans la région dans les années à venir ?

Tant les délégués syndicaux que le gouvernement wallon souhaitent que la direction clarifie ces deux aspects dans les plus brefs délais.

Comme prévu par la loi Renault, une procédure d'information et de consultation est actuellement en cours, ce qui donne aux délégués la possibilité de poser des questions à la direction et de chercher des réponses. Les délégués espèrent que la direction utilisera la concertation sociale pour aboutir à des alternatives durables.