Un vaccin contre la crise sociale existe, nous n’accepterons pas d’être sacrifiés !

Les conséquences de la crise du COVID-19 ne se font pas attendre. Pour la FGTB, dès le départ, il a toujours été clair que nous ne voulions pas que cette crise sanitaire se transforme en une crise sociale. Pendant que les scientifiques du monde entier s’attèlent à mettre au point un vaccin contre le Coronavirus, nous attendons de nos dirigeants qu’ils appliquent notre vaccin contre la crise sociale. Nos dirigeants doivent faire preuve d’un peu d’audace : ils ont testé leurs recettes, sans succès. Il est temps de passer à nos alternatives.

 

Comme tant d’autres, le secteur automobile est fortement impacté par la crise. La quasi-totalité des sites est confrontée à des chutes des programmes de production. Et quand on parle de secteur automobile, il faut l’entendre au sens large, à côté des constructeurs automobiles, il y a une foule de secteurs connexes dont le sort est directement lié à celui de l’automobile comme par exemple le verre, le caoutchouc, le textile, … ainsi qu’une foule de sous-traitants pour chacun d’entre eux.

C’est pour cette raison que la FGTB a décidé d’envoyer un message fort et univoque aux patrons et à nos dirigeants :

« Nous ne voulons pas de chèques en blanc pour les entreprises et nous exigeons des solutions créatives pour sortir de la crise ».

 

La FGTB se bat pour des emplois qualitatifs et stables dans l’industrie automobile. Dans le contexte actuel, la FGTB exige des mesures protégeant les travailleuses, les travailleurs et l’emploi ! Parmi nos alternatives, citons :

  • la réduction du temps de travail,
  • pas d’aides publiques sans contrôle au sein des entreprises,
  • pas d’avantage fiscal sans garantie d’emploi et la limitation de la sous-traitance en cascade.

Plusieurs actions de sensibilisation et d’information sont menées actuellement dans les entreprises concernées.

 

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