Hommage à Marc Goblet (1957 - 2021)

C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Marc Goblet, ancien Secrétaire général de la FGTB, ce mercredi 16 juin 2021. Toute la FGTB wallonne exprime ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

En 2017, après 35 années de syndicalisme, le camarade Marc Goblet quitte la FGTB dont il était secrétaire général. Depuis, il avait décidé de poursuivre son militantisme en se tournant vers l’action politique et avait été élu député fédéral en 2019.

Fils d’ouvrier, Marc Goblet a eu une formation de chauffagiste, métier qu’il exerce jusqu’à ses 25 ans avant de devenir, en 1982, permanent de la Centrale générale FGTB Liège-Huy-Waremme. En 1987, il est élu Vice-président de cette même centrale avant d’en prendre la présidence en 2004.

Marc Goblet, c’était un syndicaliste de terrain, attaché à la négociation et à la concertation mais également déterminé à passer à l’action quand c’était nécessaire.

Un homme de valeurs, viscéralement attaché à la solidarité, à la dimension interprofessionnelle et à l’unité de la FGTB, ce qui l’aura amené à exercer la présidence de la FGTB Liège-Huy-Waremme durant plus de 10 ans, avant de devenir Secrétaire général de la FGTB fédérale de 2014 à 2017. Durant cette période, il sera d’ailleurs en première ligne dans les mobilisations contre le gouvernement des droites décomplexées et ses politiques réactionnaires.

Marc, c’était aussi un franc parler et des formules inoubliables dont lui seul avait le secret…

Marc, c’était aussi et avant tout un militant, proche des travailleurs et travailleuses, soucieux de défendre leurs intérêts à travers l’amélioration des salaires et conditions de travail mais aussi via la défense et le renforcement de la sécurité sociale et des services publics… « Le premier pouvoir d’achat de celles et ceux qui n’en ont pas », comme il se plaisait à répéter.

Ces dernières années, Marc, c’était le « syndicaliste à la Chambre » qui a continué à porter la parole des travailleuses et des travailleurs et à défendre les valeurs progressistes qui l’ont construit et guidé tout au long de sa vie.

Nous ne t’oublierons pas, Camarade. Tes combats restent et resteront les nôtres.