Tout le monde doit se sentir bienvenu dans le secteur de la construction

Le nombre de femmes ouvrières dans le secteur de la construction reste très faible. En 2020, elles étaient au nombre de 1.262 ouvrières contre 144.533 ouvriers. Le secteur de la construction veut plus d’équilibre sur les chantiers, mais les efforts consentis pour accueillir les femmes dans de bonnes dispositions sont insuffisants pour le rendre attractif. La FGTB Construction souhaite que des mesures et des actions concrètes soient mises en place. 

La construction véhicule désespérément une image machiste, qui attire essentiellement des profils masculins. Et le sexisme est encore bien ancré dans le secteur. L’objectif est pourtant d’ouvrir les portes du secteur aux personnes issues de tous les horizons et de tous les genres. Mais pour y parvenir, il reste pas mal de pain sur la planche. 

« Le sexisme a la vie dure dans la construction. Pourtant, en tant que femme, on n’est pas moins capable que les hommes. Ensemble on peut le prouver et de faire évoluer les mentalités » explique Ottavia, déléguée de la FGTB construction.  

Une révision en profondeur 

La FGTB Construction plaide pour que des mesures concrètes soient prises afin d’améliorer le bien-être sur le lieu de travail.  

  • Pour que tout le monde puisse se côtoyer dans le secteur, il est nécessaire de bannir le harcèlement et l’intimidation sexuelle des chantiers de construction.  
  • Des investissements doivent être effectués pour permettre l’accès aux sanitaires tant aux hommes qu’aux femmes.  
  • Et des efforts doivent être faits pour assurer un bon équilibre entre la vie privée et le travail afin de rendre le secteur attirant pour toutes les personnes qui doivent s’occuper de leur famille.  

Pour rendre le secteur plus attractif pour les femmes, il est nécessaire de rendre le travail plus agréable et accessible pour tous les genres. C’est pour cette raison que la FGTB Construction appelle tous les acteurs clés et en particulier les employeurs à faire des efforts dans ce sens.