1 travailleur sur 2 estime que son travail met sa santé en danger

La moitié des travailleurs du secteur du pétrole et de la chimie considèrent leur travail comme dangereux pour leur santé. C’est le résultat inquiétant obtenu via une enquête menée par la FGTB Chimie-Pétrole. Autre fait interpellant : 1 travailleur sur 4 révèle ne pas connaître son médecin du travail. C’est anormal ! Ce vendredi 2 décembre, nous organisons une journée d'étude sur la santé au travail. C'est un rendez-vous idéal pour s'attaquer au nœud du problème et initier le changement.

Des chiffres qui interpellent

Voici un mois, la FGTB Chimie-Pétrole lançait une enquête sur la surveillance médicale de la santé au sein des entreprises chimiques et pétrolières. Pour Andrea Della Vecchia, secrétaire fédéral de la FGTB Chimie et Pétrole, les résultats de cette enquête sont inquiétants : "La moitié des personnes interrogées estiment que leur travail met en danger leur santé ou leur sécurité. C'est vraiment surprenant dans des secteurs aussi prospères".

En outre, un travailleur sur cinq estime que son employeur n'en fait pas assez pour protéger sa santé et celle de ses collègues. De plus, 1 répondant sur 4 ne sait même pas qui est le médecin du travail ni comment le contacter. "Le médecin du travail se rend sur place à des heures fixes, mais en tant que travailleurs, vous pouvez également contacter vous-même votre médecin du travail en cas de besoin. Notre enquête montre où le bât blesse : tous les travailleurs ne savent pas qui est leur médecin du travail", regrette Andrea. "Un autre problème est qu'un travailleur sur cinq n'a pas vu son médecin du travail au cours des trois dernières années, alors que l'employeur est obligé d’organiser des visites d'entreprise à intervalles réguliers".

La santé des travailleurs, notre priorité

Notre journée d'étude du vendredi 2 décembre portera sur la santé au travail. En tant que FGTB Chimie-Pétrole, nous voulons consacrer encore plus d'efforts à la sensibilisation de nos délégués. Ce n'est qu'alors qu'ils pourront développer un contrôle syndical sur leur entreprise, et ainsi protéger encore davantage la santé et la sécurité de leurs collègues. Il est grand temps de changer les choses.