Les méthodes antisociales de Delhaize font des émules chez TotalEnergies

Avant de se rendre à la manifestation nationale de ce lundi 22 mars, des militants de la FGTB Chimie-Pétrole se sont rendus devant le siège social de TotalEnergies. En effet, la multinationale a récemment décidé de se débarrasser de son réseau de stations-service . Cette décision aura aussi impact sur les services centraux du siège belge de la multinationale. La société canadienne Couche-Tard est en pole position pour ce rachat.  A la suite des différents conseils d’entreprise, les syndicats sont arrivés à la conclusion que la direction de TotalEnergies n’a aucune intention de négocier des clauses sociales. 

Durant des semaines, les représentants syndicaux ont dû batailler pour obtenir des bribes d’informations chiffrées afin de savoir si ce projet était viable tant pour les travailleurs éjectés de TotalEnergies que pour ceux qui resteront. Lors des échanges, la direction a affirmé que « nous ne sommes pas une entreprise qui fonctionne à l’aide de conventions collectives de travail ». Cette déclaration a le mérite de lever le voile sur les intentions de la multinationale. La direction ne croit pas à la concertation, elle pense pouvoir se passer de l’avis de ses travailleurs et suit elle aussi la tendance d’attaques directes contre le modèle de concertation belge.

Nous ne pouvons pas l’accepter et nous nous mobiliserons pour nous opposer à ces méthodes antisociales. Nous ne pouvons pas accepter que la concertation sociale soit bafouée de la sorte.