Solidarité avec les travailleurs canadiens de la raffinerie Co-op Refinery

Depuis six mois maintenant, quelque 800 membres du syndicat pétrolier Unifor, travaillant dans la raffinerie de pétrole Co-op dans la ville de Regina, dans le Saskatchewan - Canada, ont été exclus de leur travail. Ce lock-out est mis en place par les employeurs pour forcer les membres du syndicat à accepter des conditions de retraite plus défavorables, après que ces mêmes travailleurs aient refusé de les accepter à l'automne 2019. Or, selon Unifor, cette entreprise rentable serait parfaitement à même de supporter le régime de retraite actuel.

Dans notre article du 23 janvier sur ce conflit social, nous avions déjà rapporté que le président d'Unifor, Jerry Dias, ainsi que 13 autres membres du syndicat, avaient été arrêtés lors d'un piquet de grève, qui avait  été mis en place sur le site de la raffinerie à Regina.

Entre-temps, une tentative de négociation a échoué: les employeurs au sein de la fédération Co-op refusant de céder ne serait-ce qu'un pouce. Aujourd'hui, Unifor fait pression sur le premier ministre de la province de Saskatchewan pour obliger les employeurs à remettre les travailleurs au travail dans les conditions fixées par les médiateurs.

Afin d'intensifier la pression et de parvenir à une solution, Unifor a demandé à ses sympathisants et aux organisations internationales partenaires, dont la FGTB Pétrole, de faire preuve de solidarité. La FGTB Pétrole a déjà appelé ses membres à envoyer un message de soutien aux travailleurs concernés via la plate-forme https://www.boycottco-op.ca/ .

Photo: Unifor (https://www.boycottco-op.ca/)