
2021...
Plus que jamais : une année syndicale !
Que vous travailliez pour le secteur public ou le privé, le gouvernement en veut à votre pension. Toute une série de mesures ont été prises ces deux dernières années par le gouvernement pour vous faire travailler plus longtemps et faire des économies sur votre dos.
Que vous travailliez pour le secteur public ou le privé, le gouvernement en veut à votre pension. Toute une série de mesures ont été prises ces deux dernières années par le gouvernement pour vous faire travailler plus longtemps et faire des économies sur votre dos.
Le gouvernement veut vous faire travailler plus longtemps, jusqu’à 67 ans. Il a pris cette décision seul, sans concertation. Et tout le monde sera logé à la même enseigne, peu importe le boulot.
Cette règle ne tient aucunement compte du type de travail. Pourtant, votre boulot influence directement l’état de santé dans lequel vous arriverez à votre pension. Il faut savoir que tant pour les hommes que pour les femmes, l’espérance de vie en bonne santé est de 64 ans.
Le gouvernement ne fait rien pour rendre les carrières plus supportables. Mais en plus, il ne tient pas compte de la pénibilité du travail. Or cela pourrait permettre au travailleur de partir plus tôt en pension ou de toucher une pension plus élevée.
Aujourd’hui nos pensions, en particulier celles du secteur privé, sont parmi les plus basses d’Europe: 840 euros en moyenne. Un pensionné sur cinq vit déjà sous le seuil de pauvreté.
Et malgré ce constat, le gouvernement s’en prend encore au montant de votre pension en changeant son mode de calcul. Votre dernier salaire ne sera plus pris en compte pour le calcul de votre pension.
Qui y perd ?
Un exemple concret: un travailleur avec un salaire de base de 3000 euros qui totalise 5 années de prépension avant de prendre sa pension perdra 1020 euros de pension par an. Cette mesure touchera particulièrement les femmes qui ont souvent des salaires plus bas et des carrières incomplètes!
Les pensionnés ne sont pas oubliés par le gouvernement Michel. Il sont aussi mis à contribution :
La FGTB veut la garantie d’une pension digne et juste pour chacun :
Et aussi : répondre à la problématique du travail lourd et des carrières pénibles. Enregistrer l’exposition aux facteurs de risques, mettre en œuvre une politique de fin de carrière adaptée et prévoir la pension à 60 ans.
Et surtout : les périodes de maladie, de chômage, de crédit-temps, de congé pour soins… doivent également être prises en compte pour le calcul de la pension, au même titre que les périodes effectivement travaillées.
Et encore : un bonus de pension pour que ceux qui travaillent plus longtemps reçoivent plus de pension.
Comment ? En prenant l’argent là où il se trouve, pas dans la poche des pensionnés ! Les revenus des capitaux doivent contribuer au financement des pensions via un véritable impôt sur la fortune, une imposition des plus-values, un prélèvement sur les transactions financières. Il faut que tous les revenus soient connus, que les épaules les plus solides portent les charges les plus lourdes et imposer tous les revenus de manière équitable, car un euro est un euro quelle que soit son origine. Il faut lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.
Marcel est pensionné. Sa pension est trop basse pour payer le home et ses enfants ne savent pas le prendre chez eux.
Exagéré? Peut-être…
Nous admettons que l’image est choquante.
Mais les plans du gouvernement Michel le sont tout autant. Travailler plus longtemps pour moins de pension. Ça revient à ça.
Travailler jusqu’à 67 ans. Pour tous. Sans tenir compte des métiers pénibles. Tout en bidouillant encore dans le calcul de votre pension.
Ainsi par exemple si vous avez été à un moment sans emploi ou en prépension, votre pension sera moins élevée.
Encore moins. Et nos pensions sont déjà parmi les plus basses d’Europe.
900 € en moyenne.
Aujourd’hui déjà, 1 pensionné sur 3 vit dans la pauvreté.
Probablement qu’on ne vous abandonnera pas à un arbre, mais pourrez-vous profiter d’un repos bien mérité? Ce n’est pas ce que prévoit ce gouvernement.
Nous plaidons pour une pension à 65 ans et une pension de 1500 € minimum. C’est ce que tout le monde mérite.
A ceux qui diront que c’est impayable, nous dirons juste que pour le coût du remplacement des F-16 nous pourrions payer une pension de 1.500 euros pendant 10 ans à tous les pensionnés.
Ensemble pour le changement!