101 ballons pour les droits des travailleurs opprimés

C’est aujourd’hui la Journée Internationale des Droits de l’Homme. Au Floreal de Blankenberge, 100 délégués syndicaux du monde entier se sont penchés sur une partie essentielle des droits de l’homme: les droits des travailleurs.

C’est aujourd’hui la Journée Internationale des Droits de l’Homme. Au Floreal de Blankenberge, 100 délégués syndicaux du monde entier se sont penchés sur une partie essentielle des droits de l’homme: les droits des travailleurs.

Les participants au séminaire international viennent des quatre coins du monde. Des syndicalistes de Colombie, du Pérou, de Cuba, d’Inde, d’Afrique du Sud, du Rwanda, de Palestine et de différents pays d’Europe.

A l’agenda, deux points importants.

Le premier porte sur la lutte pour les droits des travailleuses et des travailleurs domestiques. Partout dans le monde, leurs conditions de travail sont exécrables. Depuis que l’OIT, l’Organisation Internationale du Travail, a établi la convention 189 relative aux droits des travailleuses domestiques, le mouvement syndical mène des campagnes afin de faire ratifier cette convention. Avec succès, puisqu’après deux ans d’actions, 16 pays ont signé la convention. 10 millions de travailleuses domestiques ont ainsi plus de droits et surtout, elles ont droit à des horaires corrects et à des jours de repos, le travail des enfants est interdit. Ces travailleurs ont également le droit de s’organiser en syndicats.

Le deuxième point porte justement sur la liberté des syndicats de pouvoir se battre pour les droits des travailleurs. Dans de nombreux pays, les syndicats sont purement et simplement interdits et ceux qui mènent des actions subissent des répressions sévères. Le Pérou et la Colombie, deux pays qui étaient représentés lors de la rencontre, ont la triste réputation d’être des pays où les dirigeants syndicaux sont systématiquement emprisonnés ou même assassinés. Dans le même temps, dans les pays riches et industrialisés, les droits syndicaux sont de plus en plus souvent bridés. La plupart du temps, cela se fait par l’interdiction de grèves au moyen d’actions en référé et d’astreintes.

Une action symbolique a eu lieu en soirée. Une délégation internationale a procédé à un lâcher de 101 ballons, le signal que les droits des travailleurs font partie intégrante des droits de l’Homme.

Cette rencontre internationale se déroule la veille du congrès statutaire de la Centrale Générale - FGTB. Vous pourrez suivre le déroulement de cet événement sur le site accg.be, sur notre page facebook ou via twitter