Le SADSAWU continue à lutter contre la violence

La violence est profondément ancrée dans la société sud-africaine. Et la violence sur le lieu de travail augmente encore, observe le SADSAWU. Il s'agit notamment d'un nombre élevé de viols et d'agressions physiques contre des travailleurs domestiques. Des milliers de personnes vivent chaque jour dans la peur. Au cours des six derniers mois, le SADSAWU s'est donc fortement engagée à sensibiliser et à mobiliser les travailleurs domestiques sur la violence sexuelle contre les femmes.

Le SADSAWU enseigne aux travailleuses domestiques  les formes de violence qui existent sur le lieu de travail et comment s'en protéger. L'interaction avec d'autres problèmes sociaux tels que la pauvreté, le chômage et les bas salaires est également examinée en détail. Ces problèmes sociaux accroissent la vulnérabilité des travailleurs, qui sont principalement des femmes. Les travailleuses domestiques travaillent isolément et gardent souvent le silence lorsqu'elles sont victimes de mauvais traitements de la part de leur employeur. Elles craignent que personne ne les croie et craignent de perdre leur revenu.

Cas individuels

Le SADSAWU reçoit des rapports mensuels sur la violence contre les femmes et traite actuellement trois cas de ce type. Le premier cas concerne une travailleuse qui a été violée par son patron. Une deuxième plainte concerne une travailleuse qui a été maltraitée et forcée de se déshabiller après avoir été accusé de vol. Le dernier cas concerne un haut fonctionnaire du gouvernement accusé d'avoir maltraité  un travailleur domestique à son service. L'affaire a été retirée après que le fonctionnaire a été démis de ses fonctions, mais la victime vit dans la clandestinité depuis lors.

Ces cas spécifiques montrent à quel point la campagne contre la violence sexiste est importante et qu'il est essentiel de continuer à former et à soutenir les membres dans les années à venir.  le SADSAWU participera également au débat de 2019 à l'Organisation internationale du travail (OIT) qui devrait aboutir à une convention contre la violence au travail, qui contiendra  des recommandations fortes.