Traite des êtres humains et travail illégal dans la chimie

Fin juillet, un cas grave de traite des êtres humains a été mis en lumière sur un site de l’entreprise Borealis dans le port d'Anvers. Sans scrupule, des victimes de ce chantier ont été redirigés vers un autre site, celui de BASF, où des pratiques frauduleuses ont également été découvertes.

Depuis des années, les syndicats tirent en vain la sonnette d'alarme sur le phénomène du dumping social. Pour la FGTB Chimie, ces conditions dégradantes ne peuvent être répétées et des mesures urgentes doivent être prises. Des contrôles accrus et des sanctions plus sévères sont indispensables, mais une adaptation de la législation est également urgente. Par modification de la législation, nous entendons, entre autres, que le maître d'œuvre et l'entrepreneur principal doivent être tenus pour responsables en dernier ressort, la chaîne des sous-traitants devant également être réduite de manière drastique.

Enfin, il faut mettre fin à la recherche par les entreprises des prix les plus bas, qui favorise un nivellement vers le bas et entraîne du dumping social.

Hier, nous avons eu une première rencontre avec la fédération patronale de la chimie afin d’échanger sur ces dossiers et afin d’unir nos forces pour contrer toute forme de traite des êtres humains et de travail illégal dans notre secteur. Les discussions reprendront en septembre. Et notre syndicat se battra pour défendre les intérêts de tout travailleur, d’ici ou d’ailleurs.

Lisez la déclaration des syndicats aux employeurs ici.