Le gouvernement Michel continue sur sa lancée, entamée il y a près d’un an: avantager les entreprises et les fortunés. Prenez le tax shift dont il est si fier et qu’il qualifie d’ «historique ». Ne soyons pas dupes : les seuls grands gagnants ne sont autres que les entreprises et les fortunés. Une fois de plus.

Et même si les détails ne sont pas encore connus, les grandes lignes sont claires: sans la moindre garantie ou condition de création d’emplois, les employeurs reçoivent des réductions supplémentaires de cotisations à hauteur de 1,3 milliards d’euros. Autant d’argent qui n’ira plus dans les caisses de la sécurité sociale. Un manque à gagner qui va de pair avec 1,7 milliards d’euros d’économies sur les dépenses sociales. Qui paiera donc l’addition?

D’autant plus qu’à côté de cela, il faut encore ajouter d’autres bricoles: 260 millions de cadeaux aux entreprises, entre autres pour le travail en équipe. Toujours sans garantie de création d’emploi. Que pensiez-vous ? On ne peut quand même pas demander aux entreprises des garanties d’emplois.

Et pour les travailleurs ?

Après le saut d’index et toutes les factures que le gouvernement Michel nous a déjà fait avaler, il ré-augmente la TVA sur l’électricité de 6 à 21 %. Une augmentation qui représentera entre 100 et 200 euros par an pour les familles, quels que soient leurs revenus. Alors qu’aujourd’hui déjà, des dizaines de milliers de familles n’arrivent plus à payer leur facture d’électricité. Electricité qui reste un besoin élémentaire. Mais ça, le gouvernement s’en fiche.

Une chose est claire: avec ce budget et ce tax shift, Michel a donné le coup d’envoi à notre manifestation du 7 octobre.