Un traité pour stopper l’esclavage moderne
Le travail forcé reste une triste réalité. Les produits que nous consommons sont ternis par cet esclavage moderne. Les Etats doivent ratifier le traité visant à stopper ces pratiques révoltantes.
Le travail forcé est toujours une triste réalité. Les produits que nous consommons et les services que nous utilisons sont ternis par l’esclavage moderne. Pour changer les choses, appelons les Etats à ratifier le traité visant à mettre un terme à ces pratiques révoltantes.
Des plantations de coton en Ouzbékistan au travail domestique en Mauritanie ou encore sur les chantiers des stades destinés à la coupe du monde au Qatar, l’esclavage moderne est partout. Il se traduit par du travail forcé, la traite d’êtres humains et des pratiques s’apparentant à de l’esclavage.
Cessons de nous voiler la face, nous sommes tous concernés par cette exploitation. Nous consommons des produits issus de cet esclavage moderne. Derrière les vêtements que nous portons, les aliments que nous mangeons ou les matchs de la coupe du monde de football que nous regardons bien calés dans notre canapé, se cache une triste réalité pour des millions de travailleuses et travailleurs.
Le nombre de travailleurs pris au piège de l’esclavage moderne n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies. Entre 21 et 36 millions de personnes seraient concernées.
Carton rouge pour la FIFA
Depuis des mois, notre centrale mène campagne contre l’exploitation des travailleurs au Qatar. Des travaux titanesques sont en cours pour ériger les stades et les infrastructures nécessaires à l’organisation de la coupe du monde de 2022 mais ce qui devrait être une « fête du foot » se traduit par un absence totale de respect des droits des travailleurs.
D’autre part, nous sommes également actifs dans la lutte contre l’exploitation des travailleurs domestiques. En partenariat avec le FOS, nous appelons, nous appelons au respect de ces travailleuses et travailleurs à travers le monde.
Une arme pour lutter contre l’esclavage moderne
A l’heure actuelle, la communauté internationale n’est pas équipée pour s’attaquer efficacement au problème de l’esclavage moderne. En 2014, des gouvernements, ont adopté un nouveau traité mondial visant à mettre fin à ces pratiques. Ce protocole plaide pour une série de mesures de prévention, de protection et d’indemnisation afin d’éradiquer effectivement le travail forcé.
Pour être efficace, ce traité doit être largement ratifié. Dans le cas contraire, le protocole restera une promesse en l’air et le nombre d’esclaves modernes continuera de croître.
La CSI, la Confédération Internationale des Syndicats, appelle les citoyens à mettre la pression sur les Etats afin qu’ils ratifient le nouveau traité.