Deux secteurs éloignés, mais avec des points communs
Durant leur congrès professionnel, les délégués des secteurs salles de cinéma et des grossistes et répartiteurs de médicament ont pu constater à quel point ils sont confrontés aux mêmes réalités.

C’est en décembre dernier que se déroulait à La Roche le congrès des travailleurs des salles de cinéma et celui des grossistes et répartiteurs de médicaments. A priori deux secteurs qui n’ont rien en commun, pourtant, au fur et à mesure du congrès les délégués présents ont pu constater à quel point ils sont tous deux confrontés aux mêmes réalités, notamment en ce qui concerne la digitalisation.
La digitalisation en questions
Tant le secteur des salles de cinéma que celui des grossistes et répartiteurs de médicaments sont confrontés à la digitalisation. Des automates qui vendent des tickets de cinéma, des robot qui préparent les commandes de médicaments, même si l’utilisation est différente, le résultat est le même : des travailleurs perdent leur emploi. Durant ce congrès, les délégués se sont penchés sur la manière d’aborder cette nouvelle réalité afin de limiter les dégâts pour les travailleurs.
Une situation économique saine
Au niveau économique aussi, la situation des deux secteurs présente des similitudes. En effet, les résultats sont positifs pour les deux secteurs. Quant aux travailleurs, ils sont confrontés aux mêmes contraintes, notamment une explosion de l’intérim et des contrats précaires. En outre, les travailleurs sont aussi confrontés à une flexibilité accrue, en autres le travail le week-end et les jours fériés.
Enfin, le congrès a également été l’occasion de lancer la réflexion sur la question de la réduction du temps de travail. Dans la pratique, on constate déjà que de nombreuses personnes organisent elles-mêmes la réduction du temps de travail. Le but de cette réflexion était de voir comment il serait possible pour le futur de généraliser certaines pratiques.