« Le travailleur pauvre n’est plus un mythe »

Au terme de deux jours de débats et de discussions intenses, les 700 militants de la Centrale Générale – FGTB réunis en congrès ont adopté à l’unanimité les résolutions qui guideront notre travail syndical pour les quatre années à venir.

Au terme de deux jours de débats et de discussions intenses, les 700 militants de la Centrale Générale – FGTB réunis en congrès ont adopté à l’unanimité les résolutions qui guideront notre travail syndical pour les quatre années à venir. Notre congrès a également reconduit Eric Neuprez dans son rôle de secrétaire général et Werner Van Heetvelde en tant que président. 

Ce congrès marque un moment charnière dans la vie de notre organisation syndicale et pour l’ensemble de la FGTB puisque dès le premier janvier prochain, l’accord conclu avec le SETCa entrera effectivement en vigueur. L’affiliation à la Centrale Générale ou au SETCa ne se fera plus selon le statut mais bien le secteur. Le principe devient donc un secteur, une centrale. Pour nous, c’est une évolution nécessaire et nous sommes fiers d’être les premiers à ouvrir la voie.

Durant les travaux, il a longuement été question des enjeux et défis pour le futur. A quelques mois d’un scrutin très attendu aux niveaux régional, fédéral et européen, ce ne sont pas les sujets brûlants qui manquent. 

Parmi les différents axes prioritaires, la question du genre a particulièrement retenu notre attention. Les militantes et militants sont longuement revenus sur les inégalités dont les femmes sont victimes, simplement parce qu’elles sont femmes, mères et compagnes. Et les mesures de ce gouvernement misogyne les frappent systématiquement plus durement que les hommes. Une fois de plus, nous avons également pu constater avec nos partenaires internationaux également présents à quel point les discriminations à l’égard des femmes sont légion à travers le monde. Notre Centrale s’engage à mettre tout en œuvre pour agir à tous les niveaux, y compris au sein de nos propres structures. 

Le pouvoir d’achat est aussi un autre thème à fois récurrent et prioritaire. Eric Neuprez s’est longuement exprimé sur le sujet : « Dans beaucoup de nos secteurs, comme la coiffure ou les titres-services, le travailleur pauvre n’est pas un mythe. C’est intolérable. Raison pour laquelle nous nous engageons avec la plus grande détermination dans la lutte pour un salaire horaire de minimum 14 euros et une pension à 1500 euros nets». 

Plus que jamais, nous sommes convaincus que des alternatives existent et qu’elles sont justes. Que nous devons mettre toute notre force dans notre mouvement et notre travail syndical. La mobilisation pour le 14 décembre prochain sera totale.