Grève des agents de gardiennage devant le site de l'OTAN

Quelque 350 militants du secteur du gardiennage se sont réunis devant le siège bruxellois de l'Otan ce mardi 22 octobre. Ils réclament de meilleures conditions de travail et une augmentation du pouvoir d'achat pouvoir d'achat. Or, les employeurs ne montrent aucune volonté d'aboutir à un résultat positif dans le cadre des négociations sectorielles.

Depuis juin, les partenaires sociaux tentent de conclure un accord sur une augmentation du pouvoir d’achat et sur une amélioration de la qualité du travail pour les 18.000 travailleurs du secteur du gardiennage. Mi-octobre, le front commun syndical n’a pu que déplorer un manque de volonté de la part des employeurs d’arriver à un résultat digne de ce nom. 

Les critiques portent notamment sur le refus des employeurs d’épuiser la marge salariale disponible et l’absence de volonté de rémunérer correctement la flexibilité des agents de gardiennage.  

Des points qui posent particulièrement problème quand on sait que le secteur à l’intention d’investir des sommes considérables pour une campagne visant à enjoliver l’image des agents de gardiennage. Si ce travail sur l’image n’est pas accompagné d’améliorations au niveau des conditions salariales, nous n’y voyons que de la poudre aux yeux.   
Le front commun syndical invite les employeurs à revenir de toute urgence à la table des négociations avec une réelle volonté d’aboutir. 

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