Accord Interprofessionnel : Nous ne lâchons rien! 

Après des mois de négociations infructueuses, les patrons et le gouvernements ne veulent toujours pas entendre la voix des travailleuses et des travailleurs. Or, ce sont eux qui ont été essentiels et ont fait tourner l’économie pendant la crise, au prix de nombreux sacrifices. 

La CSC et la FGTB sont bien décidées à soutenir les exigences des travailleurs jusqu’au bout. 

Exigences qui se résument en un mot: DU RESPECT 

Et ce respect passe obligatoirement par :  

  • La liberté de négociation des salaires et donc une modification de la Loi de 96 en vue d’abroger les éléments contraignants. Il est scandaleux qu’une marge salariale soit imposée pour les travailleurs, alors qu’il n’y a aucune limitations pour les dividendes des actionnaires.  

  • Une augmentation phasée du salaire minimum et des bas salaires. Aujourd’hui, les salaires ne protègent plus de la pauvreté.  

  • Des aménagements de fin de carrière afin que les plus âgés puissent souffler et passer le relais aux plus jeunes. 

  • La réinstauration des prépensions et un cadre pour la Réduction Collective du Temps de Travail en cas de restructuration et pour des métiers pénibles. 

Nos demandes sont justes et légitimes. La crise du Covid nous a prouvé à quel point chaque travailleur est indispensable pour faire tourner la société. Elle a aussi clairement mis en lumière les lacunes de notre système. Il est inconcevable que le nouvel AIP ignore cette réalité.  

Ce vendredi 4 juin, la FGTB et la CSC poursuivent la lutte pour obtenir une réelle négociation interprofessionnelle, une liberté de négociation sectorielle, et le respect. Nos actions ciblent à la fois les patrons, mais aussi les partis politiques. 

Infos pratiques : 

À 9h45 7 délégations présenteront nos revendications aux 7 partis du gouvernement « Vivaldi » 

À 10h30 ces délégations convergeront devant le siège de la FEB 
 

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