Déclaration commune interlocuteurs sociaux

Les conséquences de la hausse des prix de l’énergie se font sentir pour les aide-ménagères. Dans leur vie personnelle, mais aussi professionnelle. En effet, de plus en plus de clients coupent le chauffage dans leur domicile. La législation sociale relative au bien-être ne s’applique toujours pas chez les clients ce qui fait que les aide-ménagères sont, en plus d’avoir un travail pénible, laissée au bon vouloir des clients chez qui elles travaillent.

Vous trouverez ci-dessous une déclaration commune des interlocuteurs sociaux dont nous nous réjouissons. Nous espérons à présent qu’elle sera entendue par les clients mais aussi par les différents pouvoirs politiques fédéraux et régionaux.   

Les aide-ménagères ne peuvent pas être victimes de la crise énergétique 

Les interlocuteurs sociaux constatent qu’en raison de la crise énergétique beaucoup de clients décident unilatéralement d'éteindre le chauffage ou de réduire fortement la température.  De ce fait, les aide-ménagères doivent régulièrement travailler dans des pièces non chauffées. Lorsqu'il fait froid dehors, les températures intérieures peuvent rapidement descendre en dessous de 10 degrés. Un travail prolongé dans ces conditions peut entraîner des problèmes de santé. 

La législation sociale sur le bien-être ne prend toujours pas en compte la réalité du lieu de travail des aide-ménagères. Bien que les employeurs doivent assumer la responsabilité de la santé et de la sécurité de leurs travailleurs, les employeurs ne peuvent aujourd’hui remplir pleinement leurs obligations, notamment en cas de conditions météorologiques difficiles. 

En l’absence de législation, les interlocuteurs sociaux insistent auprès des clients pour qu’ils garantissent une température confortable avec un minimum suffisant de 16 degrés afin de permettre l’exercice du métier d’aide-ménagère. Les interlocuteurs sociaux demandent également de prendre en compte le bien-être des travailleurs exerçant à leur domicile. 

Si une aide-ménagère constate que les conditions d’exercice de sa profession ne sont pas respectées, elle doit en informer son bureau de titres-services, qui prendra alors les mesures nécessaires.     

Interlocuteurs sociaux de la sCP 322.01: 
Federgon - Vlaams Platform DCO - InitiativES - FGTB: Centrale Générale, Horval - CSC: CSC Alimentation et Services - CGSLB