Federgon : fini de jouer l'augmentation des salaires bruts est indispensable !

Une nouvelle concertation sectorielle a eu lieu aujourd'hui dans le secteur des titres-services. Federgon ne cherche pas de réelles solutions pour les aide-ménagères: selon l'organisation patronale, l'euro destiné à l'augmentation du pouvoir d'achat des aide-ménagères devrait être converti en une augmentation de l'indemnité d'entretien des vêtements de travail et en l'introduction d'un deuxième pilier de pension.
Des propositions impossibles
Comme lors de la précédente commission paritaire, Federgon, la fédération patronale du secteur des titres-services, est revenue avec la même proposition. Le problème ? Cette proposition n'est pas réalisable sur le plan juridiquement et en plus, elle n'apporte pas de réponse à la question de l'augmentation directe du pouvoir d'achat. D'une part, le montant de l'indemnité d'entretien des vêtements de travail est fiscalement limité, la proposition de Federgon dépasse largement le maximum légal et un certain nombre d'acteurs importants du secteur ne paient déjà pas correctement ce montant. D'autre part, un deuxième pilier de pension, tel que proposé par Federgon, est techniquement impossible.
L'augmentation du salaire brut est indispensable
Pour la FGTB Titres-services, la CSC Alimentation et Services et la CGSLB, nous ne pouvons que répéter que cette proposition ne répond pas aux attentes des aide-ménagères. Selon nous, il s'agit d'une manière de transformer une mesure pourtant simple en des mesures compliquées et non transparentes pour convertir une partie des euros de ces travailleuses en fonds supplémentaires pour les entreprises.
Nous demandons donc aux employeurs d’enfin sortir les aide-ménagères des trois premiers emplois les moins bien rémunérés en augmentant les salaires immédiatement. Cet appel est également soutenu par le gouvernement flamand ! Cet euro ne donne pas seulement aux travailleuses une augmentation immédiate de leur pouvoir d'achat, mais garantit également une prime de fin d'année plus élevée, un pécule de vacances, une pension, etc. C'est précisément la raison pour laquelle nous demandons une augmentation brute des salaires de 1 €, car c'est une nécessité absolue. Plus d'informations sur www.uneurocestuneuro.be.
Important : contrairement à ce qu'affirme Federgon, les syndicats ne demandent pas que les fonds flamands soient utilisés pour les travailleuses des autres régions. Dans les autres régions, les entreprises ont reçu des fonds supplémentaires dépassant largement les 1 € de la Flandre. Une augmentation salariale égale dans les trois régions est parfaitement possible avec les fonds des régions respectives.