Ensemble pour des services publics forts et plus de pouvoir d'achat

Aujourd’hui/le 13 février nous étions près de 100.000 dans les rues de Bruxelles pour faire entendre la voix des travailleurs, des (futurs) pensionnés, des malades, des sans-emploi. Plus aucun doute n’est possible : le gouvernement Arizona entend faire porter tous les efforts sur les épaules les plus faibles. 

Ajoutez à cela qu’une fois de plus, avec une marge fixée à 0%, les syndicats ne pourront pas négocier des augmentations salariales. Certes, les salaires augmenteront en raison de l'indexation – que l’on a réussi à sauver pour l’instant - mais l'indexation n'est qu'une adaptation au coût de la vie et n'améliore pas notre pouvoir d'achat.

Les bénéfices de nombreuses entreprises augmentent, notre productivité augmente, mais notre pouvoir d’achat reste bloqué. C’est inacceptable ! Nos militants ont également été clairs aujourd'hui :

 

"Aujourd'hui, nous manifestons pour de meilleures pensions et pour plus de pouvoir d'achat. Il y a un nouveau gouvernement et de nouvelles économies. Cependant, dans le secteur de la confection, les salaires sont déjà très bas et nos pensions... risquent d'être affectées par le chômage temporaire qui est fréquent dans notre secteur. Si nous continuons ainsi, nos pensions ne vaudront plus rien d'ici dix ans. C'est pourquoi il est très important d'être ici aujourd'hui, non seulement pour notre secteur, mais pour tout le monde. Nous devons nous soutenir mutuellement ! Nous devons penser à notre avenir et à celui de nos enfants !" - team AMAB

 

 

 

 

 

 

 

 

Mustafa en zijn collega's

"Je suis là par rapport aux mesures catastrophiques du gouvernement de droite. Concrètement, ils veulent s’attaquer à notre pouvoir d’achat, à nos pensions, au chômage…  Ce sont toutes ces mesures qui nous mettent les travailleurs à mal. Et c’est dans tous les secteurs. Et ces attaques s’ajoutent aux problèmes que le secteur connait déjà comme les adaptations de poste de travail, les mi-temps médicaux, … Et on sent bien qu’ils vont aussi d’attaquer à ça. C’est pour cette raison que nous nous sentons très concernés et que nous sommes là !"
- Mustafa et ses collègues