Résultats de l'enquête sur l'impact de la crise du covid dans l'entretien du textile

La FGTB Entretien du textile a mené une grande enquête sur l'impact du covid-19 sur lieu de travail et sur les revenus des travailleurs.

71.2% van onze deelnemers waren vrouwen en 28.8% mannen.

Nous avons reçu 153 questionnaires remplis. 71,2% des participants étaient des femmes et 28,8% des hommes. De plus, nous avons eu des participants de toutes les catégories du secteur.

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Impact du chômage temporaire

57,5% des participants ont déclaré avoir été en chômage temporaire pendant la période de crise. 27 % ont même été au chômage temporaire pendant plus de 66 jours.

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A notre question de savoir si ces jours de chômage ont eu un impact sur leur bien-être mental, 37% ont répondu par l'affirmative. En outre, 49 % d'entre eux ont déclaré être confrontés à des problèmes financiers.

C'est une conséquence des bas salaires dans le secteur. Pas moins de 63,2% des participants se situent dans les trois catégories de salaire les plus basses. 

Catégorie salariale 1 (salaire minimum horaire de € 11,5567* ou € 11,7155**)
Catégorie salariale 2 (salaire minimum horaire de € 11,8478* ou € 12,0072**)
Catégorie salariale 3 (salaire minimum horaire de € 12,1387* ou € 12,2989**)

Pour améliorer cette situation, la FGTB poursuit son combat pour des salaires dignes via la campagne Fight For €14.

En outre, le secteur n'a fourni qu'une indemnité supplémentaire limitée pendant la première période de confinement (du 13 mars 2020 au 30 avril 2020). Ce qui ne compensait en rien la perte de revenu subie par les travailleurs concernés !

 

La crise de Corona a-t-elle entrainé une plus grande flexibilité ?

Nous avons demandé aux travailleurs s'ils ont travaillé plus d'heures à la suite de la crise de Corona.  

23,8% ont déclaré avoir effectué des heures supplémentaires, notamment dans les entreprises actives dans le domaine des soins de santé, des vêtements de travail et des entreprises mixtes.

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Seul 1/3 d'entre eux ont bénéficié d'une compensation supplémentaire à ce titre. Cette situation contraste avec celle des travailleurs du secteur des soins de santé : ils ont pu compter sur un chèque de consommation de 300 € et une prime unique de 985 €.

Et pourtant, l'entretien du textile a lui aussi été repris dans les secteurs essentiels lors de la crise du coronavirus !

Rien de surprenant donc de constater que les remarques reçus dans le cadre de notre enquête portent sur des compensations supplémentaires, en reconnaissance des efforts consentis dans des conditions de travail difficiles et sous haute pression.

Une demande plus que légitime selon nous !