Action pour le travail décent chez LafargeHolcim

Le 7 octobre, journée mondiale pour le travail décent, les travailleurs de la cimenterie LafargeHolcim ont revendiqué la fin des emplois précaires.

C’est le 7 octobre qu’avait lieu la grande manifestation contre les mesures d’austérité. Mais c’est aussi le 7 octobre qu’avait lieu la journée mondiale pour le travail décent. Les travailleurs de la cimenterie internationale LafargeHolcim ont saisi cette opportunité pour demander la fin des emplois précaires.

Les emplois qui ne suivent pas les règles ordinaires induisent de mauvaises conditions salariales, de la précarité, des risques accrus pour la santé et la sécurité. Les travailleurs de LafargeHolcim ne le savent que trop bien. Au cours des quatre dernières années, plus de 300 personnes ont perdu la vie chez le géant de la cimenterie. Neuf victimes sur dix travaillaient pour la sous-traitance ou un tiers.

LafargeHolcim s’est engagé à fournir «des lieux de travail sûrs et inclusifs", mais le recours au travail précaire n’est pas en accord avec cet engagement. Il faut en finir avec le travail précaire. C’est pour faire entendre ce message qu’une délégation syndicale a mené une action au siège belge situé à Nivelles. Elle demande entre autres que des accords internationaux soient conclus à propos de la sécurité et du droit du travail, y compris pour les travailleurs qui sont occupés de manière indirecte. Ces derniers ne peuvent plus être les victimes de conditions de travail précaires.