Le secteur des titres-services ne séduit pas à cause des salaires et de la charge physique du travail

Selon notre petit sondage auprès de quelque 1000 travailleurs du secteur, près de 75 % estiment que les mauvais salaires sont à la base du désamour pour le secteur.

Selon un quotidien flamand, si le métier de nettoyeuse dans les titres-services est un métier qui n’attire pas, c’est avant tout en raison d’un problème d’image du secteur. Pour notre centrale, les causes sont plutôt à chercher du côté des mauvais salaires et du travail physique lourd. Pour en avoir le cœur net, nous avons mené une petite enquête en ligne qui va dans le même sens.

Selon notre petit sondage, auquel près de 1000 travailleurs et travailleuses du secteur ont répondu, près de 75 % estiment que les mauvais salaires sont à la base du désamour pour le secteur. Et pour 67 % des sondés, c’est le travail physique lourd qui décourage les travailleurs. Eric Neuprez, secrétaire fédéral: “Les travailleurs des titres-services le disent eux-mêmes, ce sont les salaires bas et le travail physique lourd qui rendent le job aussi peu attrayant. Rien d’étonnant quand on sait que le salaire horaire brut s’élève à seulement 10,49 euros et qu’il y a de nombreux temps partiels.”

Quant à la mauvaise image du secteur avancée par le quotidien, seulement 15 % des sondés estiment qu’il y a un problème d’image. 

Plus que jamais, à la veille des négociations sectorielles, la Centrale Générale – FGTB veut s’attaquer aux réels problèmes du secteur : des salaires corrects et des emplois tenables.