8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes. Quid des 364 autres jours ?

Lutter contre les inégalités salariales, le sexisme et les nombreux autres combats, c’est un enjeu au quotidien, 365 jours par an. C’est ce que nous faisons à la Centrale Générale – FGTB.

8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes. Pour beaucoup, offrir un bouquet de fleurs ou des chocolats ce jour-là est suffisant. Or, lutter contre les inégalités salariales, le sexisme et les nombreux autres combats, c’est un enjeu au quotidien, 365 jours par an et pas uniquement le 8 mars.  C’est ce que nous faisons à la Centrale Générale – FGTB. En faisant valoir leurs droits en tant que travailleuses, en les encourageant à devenir déléguées, mais aussi en dénonçant les mesures de ce gouvernement qui les touchent de plein fouet.

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Avec ce gouvernement, les mesures asociales s’enchaînent. Nous pointons ici quelques mesures anti-femmes.  Des mesures qui ne visent pas exclusivement les femmes, mais qui ont au final un impact plus fort sur celles-ci. 

Les pensions

En augmentant l’âge de la pension à 67 ans et en limitant fortement l’accès à la prépension, le gouvernement attaque sérieusement la pension des ouvrières. En effet, celles-ci ont bien souvent des carrières plus courtes qui ne leur permettent pas de satisfaire aux exigences.  Et pourtant, de nombreuses ouvrières ont besoin d’arrêter le travail plus tôt. Elles sont confrontées à un métier exigeant sur le plan physique et à un stress important.

Les périodes assimilées

Les périodes assimilées sont des périodes durant lesquelles vous ne travaillez pas mais qui sont prises en compte pour votre pension. Désormais, les périodes assimilées comme le chômage, le RCC (l’ancienne prépension) ou encore le crédit-temps sont moins prises en compte lors du calcul de la pension. Une fois de plus, l’impact sera plus fort pour les femmes quand on sait que 53,4% de la carrière des ouvrières est constituée de périodes assimilées.

L’allocation de garantie de revenus

L’AGR est un complément accordé à ceux qui ont trouvé un emploi à temps partiel afin de sortir du chômage et compenser un peu leur revenu de misère. Celle-ci a déjà été réduite et dès 2018, elle sera réduite de moitié après deux ans. Neuf bénéficiaires sur dix sont des femmes. Beaucoup d’entre elles sont occupées dans les titres-services et le nettoyage, des secteurs où il est très difficile de trouver un emploi à temps plein.

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