19 travailleurs ont déjà été licenciés chez Vesuvius Ostende. Une petite partie des ouvriers a de nouveau fait grève le 27 février. 

L'entreprise a annoncé son intention de supprimer 33 emplois en juin 2016. Fin 2016, les syndicats ont collectivement émis des objections à la conclusion de la 1ère phase de la procédure Renault. En réaction, les travailleurs ont fait grève les deux dernières semaines de 2016. 

A l’issue des vacances de Noël, le travail a repris et un protocole d’accord a été signé avec la direction : pour donner une chance de succès à la négociation d’un plan social, il était convenu qu’il n’y aurait ni licenciements, ni actions syndicales jusqu’au 2 février.

Le plan social proposé par l’employeur au terme des négociations, a été soumis, début février, au personnel qui l’a rejeté à 56 %. L’employeur n’a pas fait de nouvelle proposition.

19 contrats ont déjà pris fin

Au cours des jours qui ont suivi le rejet, la direction a entamé les licenciements : 19 contrats ont déjà pris fin. L’employeur a mené cette procédure en respectant les modalités inscrites dans le plan social rejeté. Il entend encore mettre un terme au contrat de 6 travailleurs protégés, mais pour ce faire, la direction a déjà introduit une demande de reconnaissance pour raisons économiques auprès de la commission paritaire.

Un point du plan social rejeté n’a pas été respecté par l’employeur: l’octroi d’une prime unique à la totalité du personnel y compris les travailleurs non licenciés. En effet, elle a été versée aux seuls travailleurs dont le contrat avait pris fin. Il s’ensuit qu’une partie des ouvriers non licenciés ont depuis le lundi 27 février, à nouveau, arrêté le travail.