Les travailleurs de l’entreprise Belref, située à Saint-Ghislain, sont en grève. En cause: leur employeur souhaite passer par une faillite pour mettre en place une microstructure d'une dizaine de travailleurs. D'autre part, l'employeur ne donne aucune garantie sur le paiement des congés payés et des primes syndicales. Un manque de respect inacceptable.

Depuis 7h ce matin, les travailleurs de l’usine Belref, spécialisée dans les produits réfractaires, sont en grève. Leur employeur souhaite passer par une faillite pour la majorité du personnel et ne garder que quelques travailleurs avec toutes les machines en ordre de fonctionnement. Inacceptable.

« Nous ne pouvons pas l’accepter alors qu’il y a du travail pour une quarantaine de personnes dans l’entreprise. » annonce Fréderic Michel, Secrétaire Régional Centrale Générale FGTB de Mons Borinage. « Un maximum d’emplois doit être sauvé et nous n’accepterons pas la mise en place d’une microstructure avec sur le côté l’utilisation de sous-traitants et d’intérimaires. »

Ajoutez à cette situation le fait que la direction de Belref ne veuille donner aucune garantie sur le paiement des congés payés et des primes syndicales de ses travailleurs ou encore le fait de payer les salaires en retard, la coupe est pleine.

Via la grève de ce jeudi, les travailleurs entendent réclamer des réponses claires et des garanties qu’un maximum d’entre eux soient repris. Ils veulent montrer avec force qu’ils n’accepteront pas une microstructure d’une dizaine de travailleurs et appellent la direction à se montrer raisonnable lors de la réunion de concertation prévue le lundi 6 mars.