Le Tribunal valide le projet de microstructure de la direction de Belref

Le Tribunal de commerce a marqué son accord concernant le transfert de l’activité de Belref. Pour faire simple, elle valide le plan de la Direction visant à mettre en place une microstructure.

Le jugement concernant l’entreprise Belref est tombé ce jeudi matin. Le Tribunal de commerce de Mons a marqué son accord concernant le transfert de l’activité de l’entreprise. Pour faire simple, elle valide le plan de la Direction de Belref visant à mettre en place une microstructure.

La décision du Tribunal met ainsi fin à la procédure de réorganisation judiciaire. Belref refractories sera prochainement déclarée en faillite et mettra fin au contrat de travail des 74 travailleurs. Leurs préavis seront pris en charge par le Fonds de Fermetures des entreprises. C’est donc la collectivité qui mettra la main au portefeuille pour payer ces préavis. Un véritable comble alors que l’entreprise restera dans les mains de la même personne à savoir Domenico Leone.

D’autre part, la décision du Tribunal valide le projet de microstructure chère à Domenico Leone. Alors que pour maintenir l’outil en l’état, nous estimons qu’il faudrait 30 à 40 travailleurs, le direction de Belref entend fonctionner avec 17 travailleurs avec « Belref Bis ». La position du Tribunal ouvre donc la porte au recours à la sous-traitance à outrance via les intérimaires, les travailleurs des ETA ou via le dumping social.

« Nous dénonçons avec force ce « saucissonnage » de l’entreprise, Domenico Leone conservant ce qui l’intéresse et jetant à la poubelle plus de 50 travailleurs qui se sont voués corps et âmes depuis de nombreuses années pour Belref Refractories. Nous ne pouvons tolérer cette situation et nous entendons poursuivre le combat contre cette injustice » déclare Lionel Quebella, permanent syndical à la Centrale Générale Mons – Borinage.