Salaires du mois de mars impayés, la direction de Belref mange sa parole

Les tensions sont loin de s’apaiser chez Belref. L'employeur a décidé de ne pas payer les salaires du mois de mars. Il avait pourtant promis qu’il le ferait. La grève continue.

Les tensions sont loin de s’apaiser chez Belref. Alors que le Tribunal validait les plans de l’employeur, Dominique Leone, en vue de créer une microstructure voici quelques jours, ce dernier, se sentant sans doute pousser des ailes, a décidé de ne pas payer les salaires du mois de mars. Il avait pourtant promis qu’il le ferait.

Alors qu’une partie des travailleurs poursuit le mouvement de grève initié mercredi sur le site de l’entreprise Belref Saint-Ghislain suite au non-paiement du salaire de mars, une autre partie du groupe a rendu une visite surprise au domicile de Dominique Leone en espérant le rencontrer.

Frédéric Michel, Secrétaire régional de la Centrale Générale - FGTB Mons Borinage est révolté par l’attitude de ce patron qui se croit décidément tout permis : « C’est inadmissible qu’il ne veuille pas payer les salaires dus aux travailleurs pour le mois de mars. Les travailleurs ont continué leur travail malgré le contexte extrêmement difficile. Maintenant, Dominique Leone nous informe qu’il n’est pas dans l’obligation de payer les salaires du mois de mars et qu’il ne s’y engage donc pas. Or, il avait promis que ces salaires seraient versés. Il mange sa parole. Son objectif est clair, il veut mettre la pression sur les travailleurs ».

Frédéric tient à saluer la solidarité qui règne entre les travailleurs. « Les travailleurs qui seront repris dans la structure « Belref Bis » notamment grâce à leur polyvalence sont présent sur le piquet de grève devant l’entreprise. Ils ont beau être repris dans les plans futurs, ils seront confrontés à une pression très importante et n’auront plus de délégation syndicale ».

Reportage de Télé MB

Reportage de la RTBF

Lire aussi : Le Tribunal valide le projet de microstructure de la direction de Belref