Titres-services - Mobilisation pour le futur

Les partenaires sociaux wallons, fédérations patronales et syndicats, actifs dans les Titres-Services ont interpellé la Ministre Eliane Tillieux le 15 juin dernier sur les perspectives du secteur en Wallonie. Plusieurs dizaines de déléguées étaient également mobilisées pour rappeler à quel point ce secteur est essentiel.

Même si les partenaires sociaux wallons se montrent globalement satisfaits de la manière dont la régionalisation du dispositif des titres-services s’est opérée, ils sont inquiets quant à l’avenir du secteur. Ils ont appelé la ministre à les rassurer concernant les moyens budgétaires à disposition. La ministre leur a répondu que l'enveloppe annuelle de 429 millions d'euros dédiée aux titres-services est constante et qu’elle sera maintenue.

Les interlocuteurs ont également évoqué les avancées octroyées au secteur depuis le début de la législature. Parmi celles-ci, l'augmentation du temps de travail à une obligation de travail moyen hebdomadaire de 19 heures par semaine. Les démarches administratives des entreprises agréées ont également été allégées et les contrats ont été améliorés. En outre, le fonds intersectoriel de formation dispose de moyens utilisés au travers de projets pilotes : la formation de 30 travailleurs à un métier administratif, dans le secteur ou ailleurs. La formation de travailleurs de plus de 45 ans pour devenir coach dans le secteur grâce à leur expertise professionnelle. Ainsi qu’une formation en alphabétisation.

Pour l’heure, seulement 40 % du budget sont utilisés. Quid avec l’arrivée d’autres partis au sein du gouvernement wallon?

Mireille de Liège

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« En 8 ans, je suis passée par 3 entreprises. J’ai déjà vu un peu tout et n’importe quoi. Aujourd’hui, je vois une amélioration, mais les clients se montrent de plus en plus exigeants. Ils en veulent toujours plus pour leur argent »

 

Mercedes de Charleroi

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« Je souhaite que mes collègues fassent preuve de bon sens. On ne peut pas tout accepter des clients. Je trouve dommage que le patron ne nous écoute pas plus. Pourtant, nous avons aussi de grandes idées »

 

Sandra de Namur

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« Le secteur évolue, mais il reste du travail. Il ne faut pas oublier que dans notre secteur, il y a beaucoup de mamans solos et que cela demande une attention particulière»