Sans ouvrières et ouvriers, les écoles ne peuvent pas fonctionner !

Les ouvriers de l'enseignement libre étaient en action ce mardi. Alors que le salaire minimum est en desous de 10€ bruts par heure, le SEGEC refuse toute augmentation salariale. 

Travailler dans un environnement sain et agréable pour tous. C’est la tâche à laquelle s’affairent les ouvrières et ouvriers de l’enseignement libre au quotidien pour le bien-être des enfants et des enseignants. Ce rôle pourtant primordial n’est pas reconnu à sa juste valeur. Le salaire minimum d’un ouvrier est en dessous de 10€ bruts par heure. Et le SEGEC, l’organisation patronale des pouvoirs organisateurs, refuse de changer les choses. Les ouvriers réclament un salaire décent et ont mené des actions de sensibilisation ce mardi matin.

Lionel Quebella, permanent à la Centrale Générale Mons – Borinage participait à l’action de distribution devant l’école des Ursulines de Mons : « Il s’agit d’une grande école, en plein centre de Mons. Mais surtout, la tentation d’externaliser le travail ouvrier, comme cela a été le cas à Saint-Joseph à Saint-Ghislain, peut-être grande pour un établissement de cette taille. »

Cette action visait également à rappeler aux parents d’élèves toute l’importance d’avoir des ouvrières et ouvriers dans les écoles, que ce se soit pour le nettoyage des locaux, la préparation des repas, l’entretien des bâtiments, la garde des enfants en dehors des heures de classe,… « Les parents se sont d’ailleurs montrés très réceptifs et compréhensifs face à cette situation » précise Lionel Quebella.

Reste à espérer que l’appel de nos militants a été entendu et que le banc patronal acceptera de discuter d’une augmentation salariale sans quoi de nouvelles actions seront organisées.