Libérez la jeune palestinienne de 17 ans !

Ahed Tamini risque jusqu'à 10 ans de prison pour une altercation avec des soldats israéliens. Rien de ce qu’elle a fait ne saurait justifier le maintien en détention d’une adolescente de 17 ans. 

Ahed Tamini, jeune militante palestinienne de 17 ans lutte depuis des années avec sa famille contre l’occupation israélienne. Mais aujourd’hui, cette jeune fille risque jusqu’à 10 ans de prison pour une altercation avec des soldats israéliens.

Le 15 décembre dernier, Ahed Tamimi, 16 ans a ce moment-là, et sa famille manifestaient contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. La situation a pris un tournant dramatique lorsque le cousin d’Ahed, Mohammed, 14 ans, a reçu une balle en caoutchouc dans la tête. Il a dû subir une lourde opération chirurgicale afin de pouvoir lui enlever la balle de la tête.

Arrestation inacceptable

Plus tard le même jour, Ahed s’est elle aussi retrouvée face à des soldats israéliens qui étaient entrés dans la cour de sa maison. Une vidéo, devenue virale depuis, la montre, sans arme, en train de frapper, de pousser et de donner des coups de pied à deux soldats israéliens portant un équipement de protection. Il est évident qu’elle ne représentait aucune menace sérieuse pour ces hommes, qui ne l’ont repoussée que légèrement. Pourtant, la jeune fille risque jusqu’à 10 ans de prison, une sanction clairement disproportionnée.

Le 19 décembre, des soldats israéliens ont fait une descente au domicile d’Ahed pendant la nuit. La jeune fille a été arrêtée et est désormais accusée de voies de fait avec circonstances aggravantes, d’obstruction au travail des soldats et d’incitation à la violence. Rien de ce qu’a fait Ahed Tamimi ne saurait justifier le maintien en détention d’une adolescente de 17 ans. Celle-ci compte parmi les 350 mineurs palestiniens retenus dans des prisons ou des centres de détention israéliens.

Signez la pétition

Aidez Amnesty International à faire pression sur le gouvernement israélien et signez la petition.

Nos délégués s’étaient rendus en Palestine l’année dernière. Voici leur témoignage.