Young Talent in Textile offre des primes aux jeunes talents

Le secteur du textile peine à attirer de jeunes travailleurs. C’est pour cette raison que la campagne ‘Young Talent in Textile’ est à nouveau organisée.

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Le secteur du textile peine à attirer de jeunes travailleurs. C’est pour cette raison que la campagne ‘Young Talent in Textile’ est à nouveau organisée. Les entreprises qui engagent des jeunes et les jeunes eux-mêmes reçoivent un coup de pouce financier.

Le secteur du textile connait une relance. De nouvelles activités comme la production de textile technique ont vu le jour tandis que la production de tapis, un bastion traditionnel du secteur du textile belge, progresse elle aussi.

Prime formation

Vu la conjoncture, le secteur connait aujourd’hui une pénurie de main-d’œuvre, en particulier de jeunes. “Il s’agit d’emplois peu qualifiés comme des monteurs de bobines, mais aussi des profils techniques, des opérateurs techniques… “, nous précise Elie Verplancken, secrétaire fédéral pour la Centrale Générale – FGTB en charge du secteur du textile.

C’est pour cette raison que les partenaires sociaux du secteur de l’industrie textile soutiennent la campagne ‘Young talent in Textile’. Une entreprise qui engage un jeune demandeur d’emploi peut recevoir une prime de 700 euros, dont une partie est destinée à la formation: les jeunes sont accompagnés d’un parrain ou d’une marraine durant au moins 32 heures. Les jeunes, de moins de 26 ans, reçoivent quant à eux 300 euros. Le projet est coordonné par le Cefret, l’organisme de formation du secteur du textile et se poursuivra jusque fin 2019.

Négociations

Les jeunes ne sont pas spontanément attirés par le secteur du textile. ‘Dans l’enseignement, il n’y a pratiquement plus aucune formation dans le textile. Et en plus, certaines entreprises ont une infrastructure vieillissante, ce qui peut faire peur aux jeunes’, nous explique Elie. ‘C’est pour cette raison qu’une campagne est nécessaire’.

Mais bien entendu, le secteur a besoin de plus. Elie: ‘Les salaires y sont très bas et la pression est parfois élevée. Nous nous battons constamment lors des négociations sectorielles pour obtenir de meilleures conditions de travail et salariales’.

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