L’Ecole Palestinienne du Cirque est en tournée en Europe. Les artistes ont notamment présenté leur nouvelle création du nom de “Sarab” à Bruxelles, Charleroi et Ath. La Centrale Générale – FGTB a profité de l’occasion pour les rencontrer et leur remettre un chèque pour soutenir la poursuite de leurs activités.

Donner de l’espoir là où plus rien ne va, c’est le défi que s’est lancé l'école palestinienne du cirque. Créée en 2006. elle enseigne le cirque à Birzeit et dans d'autres villes comme Jénine, Hébron, Ramallah et le camp de réfugiés d'Al Fara.

Lors de leur visite, Noor, Marah et Ahmad et Jessika, nous ont raconté avec passion leur travail, leur engagement, les difficultés de la vie en Palestine. « L'occupation dévaste nos vies, en tant qu'individus et en tant que nation. La dignité, l'unité, le respect, la confiance, mais surtout l'espoir sont gravement menacés. Nous devons croire qu'une Palestine future est possible. »

Développer le potentiel créatif

Ça ne semble pas évident, faire du cirque dans une région qui vit sous l’occupation constante et où les gens ont peu de possibilités. Mais c’est précisément à ce niveau-là que l’école de cirque joue un rôle important. Elle permet aux jeunes de développer leur potentiel créatif , de les engager, leur donner les moyens de renforcer leur identité, et entrer dans un dialogue constructif et positif les uns avec les autres et avec leur société.

La Centrale Générale – FGTB se préoccupe depuis de nombreuses années du sort des travailleurs et du peuple palestinien et soutient notamment le syndicat palestinien PGFTU. Donner de l’espoir au jeunes et leur permettre de s’exprimer et de résister à travers la culture nous semble fondamental, c’est pourquoi les membres du personnel de notre centrale ont décidé de soutenir financièrement l’école du cirque.

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