Des travailleurs australiens en action depuis 440 jours chez ExxonMobil

En action non-stop depuis plus d’une année. C’est la réalité de 230 travailleurs de maintenance australiens qui ont perdu leur emploi auprès de la compagnie pétrolière Esso (ExxonMobil).

En action non-stop depuis plus d’une année. C’est la réalité de 230 travailleurs de maintenance australiens qui ont perdu leur emploi auprès de la compagnie pétrolière Esso (ExxonMobil).

Ce qu’ils veulent, c’est retrouver leur emploi, leurs anciennes conditions de travail et de salaire. C’est cette revendication qui est à l’origine du conflit qui oppose 230 travailleurs licenciés et les entreprises Esso et UGL. En 2017, afin de réduire ses coûts, Esso a décidé de sabrer dans les avantages de nombreux travailleurs de maintenance employés sur son site de traitement de gaz de Longford, en Australie.

La compagnie pétrolière a lancé un appel d’offres qui l’a mené à faire appel aux services d’UGL pour assurer la maintenance des machines du site à moindre frais. Les travailleurs concernés avaient alors le choix entre travailler à des conditions considérablement plus basses chez UGL… ou perdre leur emploi. La plupart des travailleurs n’ont pas accepté la proposition et mènent depuis lors une campagne avec le soutien et la contribution de divers sympathisants, associations et syndicats d’Australie, mais aussi de l’étranger dont la Centrale Générale – FGTB.

On constate qu’Esso ne change pas ses mauvaises habitudes et que l’histoire se répète. Souvenez-vous du conflit ayant opposé Esso à dix-sept de ses chauffeurs belges durant pas moins de… 23 ans !