Durobor : à qui profite le défaitisme ?

Pour la Centrale Générale – FGTB, il est évident que l’article consacré à la gobeleterie sonégienne Durobor publié ce week-end dans la Libre Belgique n’est pas neutre et sert des intérêts particuliers. 

Pour la Centrale Générale – FGTB, il est évident que l’article consacré à la gobeleterie sonégienne Durobor publié ce week-end dans la Libre Belgique n’est pas neutre et sert des intérêts particuliers. 

On peut notamment y lire que la banque tergiverserait à accorder le crédit de la dernière chance, « rebutée par le climat social passé houleux au sein de l’entreprise ». Pour la Centrale Générale – FGTB, ces propos sans fondement suscitent l’écœurement et de nombreuses interrogations. 

Ecœurement parce que dans tout l’article, il n’est jamais fait mention de tous les efforts déjà consentis par les travailleurs dans la tourmente depuis 2012: pertes d’emplois, baisse de salaire de 19 %, personnel réduit au stricte minimum et nombreuses désillusions. Le tout avec beaucoup de volonté de la part de travailleurs prêts à tout pour sauver un des derniers fleurons de l’industrie verrière belge. Et contrairement à ce que laisse sous-entendre l’article, avec quasiment aucune journée de grève sur le site.

Du côté patronal, aucune promesse n’a jusque-là été tenue. On déplore toujours une absence de structure managériale et les investissements promis, même revus à la baisse, ne sont toujours pas effectifs. 

Interrogation aussi quand on met cet article en perspective du conseil d’entreprise extraordinaire prévu le 4 décembre prochain. Cet article a-t-il vraiment une volonté d’informer ou sert-il plutôt d’oiseau de mauvaise augure ? Les travailleurs et la Centrale Générale – FGTB ne s’avouent pas vaincus et veulent toujours croire en leur entreprise.