La Commission européenne a publié sa "Stratégie pharmaceutique pour l'Europe", qui définit les orientations de l'industrie pharmaceutique sur la base de trois axes principaux :

• S'attaquer aux nouveaux défis révélés par la pandémie Covid-19 et les pandémies plus anciennes, par exemple les traitements insuffisants pour les besoins médicaux (maladies rares). Cela est souvent dû à un manque d'intérêt commercial de la part des entreprises pharmaceutiques.
• On observe une augmentation de la résistance aux antimicrobiens. Un nombre croissant de maladies ne peuvent être combattues parce que les microbes sont devenus résistants aux médicaments disponibles. Des études plus poussées peuvent constituer une partie de la réponse.
• L'importance des médicaments accessibles et abordables. La stratégie promet une diversification de la chaîne d'approvisionnement, le stockage et la relance de la production et des investissements en Europe. En d'autres termes, la santé des citoyens doit être au cœur de la stratégie et ne peut être basée sur la maximalisation des profits des entreprises pharmaceutiques.

« Un emploi de qualité, associé à davantage de formation, est la clé de l'avenir de ce secteur en Europe » (IndustriALL, Syndicat Industriel Européen).

La Commission européenne reconnaît que des emplois de qualité constituent la clé du succès dans la mise en œuvre de la stratégie. En tant qu'organisation syndicale, nous y souscrivons entièrement et veillerons à ce que la stratégie soit également bénéfique pour les 800.000 travailleurs du secteur au sein de l'Union européenne. En d'autres termes, les organisations syndicales continueront à suivre de près la nouvelle stratégie, car il est essentiel que les syndicats et, par extension, tous les travailleurs soient fortement impliqués dans la mise en œuvre de cette stratégie.

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