Action : de l'air pour le pouvoir de vivre, de l'air pour les salaires

Ce vendredi 13 mai, nous étions mobilisés dans les différentes régions du pays pour appeler à une augmentation du pouvoir de vivre. Les prix augmentent impitoyablement depuis des mois, alors que les salaires stagnent. Le système d'indexation amortit quelque peu le choc mais il ne suffit pas. Chaque mois, il permet (heureusement) d'améliorer le salaire minimum de 37 euros brut.

À Charleroi, Liège, Luxembourg, Leuven, Hasselt, Courtrai, et dans d'autres villes, vous avez manifesté pour l'augmentation des salaires et un pouvoir de vivre plus élevé. Depuis des années, les travailleurs paient eux-mêmes leurs frais de déplacement, avec une maigre contribution de l'employeur qui ne couvre pas les frais encourus. "Nous nous ruinons pour aller travailler", explique Lizzy, déléguée dans les titres-services.

Les travailleurs se saignent alors que les employeurs engrangent des bénéfices. La loi sur la norme salariale a une part de responsabilité dans cette situation car elle empêche les travailleurs de recevoir une part de ces bénéfices. Où s'envolent-ils ? Auprès des employeurs et des actionnaires ! "Les CEO gagnent parfois 60 fois plus que les travailleurs qui oeuvrent chaque jour à créer de la valeur ajoutée", confirme Martine, déléguée dans le secteur du tabac.  

Les actions que nous menons pour les salaires sont vitales pour les travailleurs. Rejoignez-nous pour la manifestation nationale du lundi 20 juin à Bruxelles !