Le secteur de la construction accueille les demandeurs d'asile grâce à un accord de coopération

Notre marché du travail est confronté à une grave pénurie de main-d'œuvre. Même avant le corona, trouver du personnel adéquat était l'un des plus grands défis pour les entrepreneurs. La situation ne s'est pas améliorée entre-temps. C’est tout particulièrement le cas pour le secteur de la construction, qui est confronté à des défis sans précédent. 

Pour faire face aux nombreuses ambitions de reconstruction et de rénovation, quelque 20.000 nouveaux travailleurs sont nécessaires, et ce immédiatement.
Cependant, l’afflux dans le secteur reste trop limité. Pour y remédier, le secteur de la construction a récemment lancé une campagne d'image à grande échelle intitulée "Nous Construisons Demain".

En outre, l’accueil et l’insertion des demandeurs d'asile vers un emploi dans le secteur de la construction peuvent aider à améliorer la situation. C'est pourquoi les interlocuteurs sociaux du secteur de la construction, Fedasil et le Secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration ont conclu un accord de coopération. De cette manière, les demandeurs d'asile peuvent désormais travailler dans le secteur de la construction et favoriser l’afflux de nouveaux travailleurs. 

Cette nouvelle coopération a été présentée sur un chantier de construction de l'entreprise Louis De Waele, qui servira en tant que premier projet pilote. L'objectif est de réaliser des projets pilotes similaires dans d'autres régions du pays.

En tant que FGTB Construction, nous nous assurerons que ces travailleurs puissent avoir accès à la formation nécessaire et qu’ils puissent travailler dans des conditions de sécurité et de travail optimales. Nous rappelons que la FGTB Construction a récemment obtenu l’obligation d’une formation sécurité pour tous les statuts entrants dans notre secteur mais aussi la présence sur chantier d’une personne pour chaque entrepreneur qui parle l'une des trois langues nationales (le néerlandais, le français ou l'allemand) ou l'anglais. De plus, ce protocole d’accord est une étape supplémentaire dans notre volonté d’éviter l’exploitation de ces travailleurs vulnérables.