1er mai - Face à l’austérité, nous devrons nous mobiliser

Le 1er mai est un jour important pour le monde du travail, c’est le jour où les travailleurs du monde entier se rassemblent pour se souvenir des combats menés par nos prédécesseurs qui, parfois au péril de leur vie, se sont battus pour conquérir les droits sociaux dont nous bénéficions aujourd’hui. Leur combat est aujourd’hui notre combat.

Début mars dernier, la FGTB était  en action dans le quartier européen pour envoyer un message sans équivoque au gouvernement : No way, we won’t pay again. Notre appel a été entendu par les partis progressistes belges qui ont rejeté les nouvelles règles budgétaires soumises au vote du Parlement européen ce 24 avril. Mais leur opposition n’aura pas été suffisante. Dans les prochains mois, des économies drastiques seront imposées aux États membres de l’UE. Pour la Belgique, cela reviendrait à un effort budgétaire qui pourrait atteindre 30 milliards d'ici 2028 !

Pour la FGTB, il est hors de question que les travailleurs paient une nouvelle fois la note de ces mesures d’austérité.

Investir plutôt que sabrer dans les dépenses sociales

Plutôt que d’une nouvelle fois sabrer dans la sécurité sociale ou les services publics le gouvernement doit chercher à obtenir des recettes supplémentaires en taxant les revenus du capital. Le capital peut davantage contribuer à l’effort collectif. Les dividendes versés par les grandes entreprises aux actionnaires prouvent que de l’argent, il y en a. Pour la Centrale Générale – FGTB, il faut sérieusement taxer les fortunes et les transactions financières. L’effort doit être mieux réparti entre faibles et les hauts revenus. Oui, il est normal que ceux qui gagnent plus payent plus. Au-delà d’une taxation de la fortune, nous continuons à plaider pour plus de progressivité de l’impôt afin que ceux qui gagnent peu payent moins et que ce manque à gagner soit compensé par ceux qui gagnent beaucoup.

Pour y parvenir, nous devrons envoyer un signal fort via les urnes le 9 juin prochain. Nous devrons soutenir les partis qui protègent notre modèle social. Ceux qui s’opposent à l'effondrement de notre sécurité sociale et de nos services publics.

Et contrairement à ses dires, l’extrême droite n’est pas du côté des travailleurs. L'extrême droite n'a jamais - ni hier, ni aujourd'hui - défendu les intérêts des travailleurs. Malgré ses discours, elle s'est toujours rangée, et se rangera toujours, du côté du « capital » et des employeurs. Certainement pas du côté des travailleurs, de notre sécurité sociale, de nos pensions, de nos emplois et de notre prospérité.

We won’t pay. Again. NO WAY.

Bonne fête du 1er mai.