L'argent coule à flots : la Belgique compte à nouveau plus de milliardaires

La Belgique compte davantage de milliardaires depuis 2024. C'est ce que démontre le magazine Forbes avec sa nouvelle « liste des milliardaires du monde ». La richesse combinée des milliardaires belges dépasse déjà de loin les économies que le futur gouvernement De Wever-Bouchez veut nous imposer.
Être milliardaire, c'est posséder une fortune de 1 000 000 000 de dollars (ou d'euros). Selon la méthode de calcul, ils sont au moins 10 en Belgique, comme l'a récemment publié le magazine économique américain Forbes. Mais d'autres sources parlent de plusieurs dizaines de milliardaires belges !
À titre d'exemple, une personne née aujourd'hui en Belgique et atteignant l'espérance de vie moyenne de 83 ans en 2108 devrait gagner 1 million par mois pour devenir un jour milliardaire. Avec un salaire brut médian en Belgique d'environ 3 300 euros, cela lui prendrait au moins 25 000 ans !
Une telle richesse ne peut pas être accumulée en travaillant simplement. Oxfam indique dans son rapport annuel sur les personnes les plus riches du monde que leur richesse provient principalement d'héritages, de monopoles, d'exploitation coloniale et de népotisme. Selon l'ONG, jusqu'à 60 % de cette richesse mondiale serait amassée de cette manière (et jusqu'à 79 % en Belgique).
Les six nouveaux milliardaires belges figurant sur la liste Forbes auraient amassé une fortune combinée de 17,5 milliards de dollars. Ce chiffre est peut-être même sous-estimé. En comparaison, ce montant dépasse de loin les 13,5 milliards d'euros d'économies que le futur gouvernement De Wever-Bouchez prévoit de nous imposer.
De telles chiffres donnent la nausée à l’heure où le futur gouvernement fédéral insiste sur les économies à réaliser sur les services publics, les allocations sociales (dont 3 milliards sur les pensions) et les salaires (y compris en manipulant le mécanisme de l'index). De plus, il semble que tant les employeurs que De Wever et Bouchez s'en tiendront à la norme salariale. N’est-il pas grand temps d’aller chercher l’argent où il est, chez les épaules les plus fortes, plutôt que d’une nouvelle fois faire payer les travailleurs ?