Nous méritons notre part !

Les patrons de la chimie emboîtent le pas du gouvernement ARIZONA : Pas d’augmentation des salaires, prolongement des carrières en fermant les yeux sur les métiers lourds et la pénibilité, précarisation des conditions de travail…
Pendant les négociations, les patrons de la chimie ont systématiquement rejeté nos revendications. Pour eux, les travailleurs doivent se serrer la ceinture et faire profil bas. Pire : ils comptent ouvrir largement leurs portes aux intérimaires et aux flexijobs. Pour nous, il n’en est pas question !
Nous sommes les moteurs du secteur : nous produisons, nous innovons et nous portons à bout de bras chacune des activités des entreprises de la chimie. Les actionnaires s’en mettent plein les poches ! En 2024, les dividendes ont représenté 25 milliards d’euros ! Record battu ! Nous méritons notre part !
Les revendications des travailleurs sont légitimes : Une augmentation des salaires bruts pour tous, des mesures de fin de carrière dès 55 ans, un départ anticipé pour les métiers lourds (travail en équipes et de nuit), des emplois avec du contenu, de la sécurité et un avenir, des solutions concrètes pour la santé et pour le bien‑être, un accord valable pour tous les travailleurs (y compris pour les cadres)
Nous méritons du respect !
Et à présent ? Les employeurs refusent ? Il ne nous reste qu’une seule réponse : passer à l’action.
Un préavis de grève couvre dès à présent toute action des travailleurs du secteur de la chimie. En plus des actions interprofessionnelles, des actions sectorielles supplémentaires verront le jour à travers tout le pays. Tant qu’il n’y aura pas d’accord sectoriel, il n’y aura pas de négociation dans les entreprises et pas de paix sociale.