Manifestation Mirabal: ensemble contre les violences

Le dimanche 23 novembre, la Plateforme Mirabal appelle à une large mobilisation dans les rues de Bruxelles contre les violences faites aux femmes. 

Pourquoi Mirabal?

Le 25 novembre 1960, les trois soeurs Mirabal, Patria, Minerva et María Teresa, furent assassinées sur ordre du dictateur Rafael Trujillo, qui dirigea la République dominicaine de 1930 à 1961. Elles étaient résistantes. En 1999, l’ONU vota une résolution désignant la date anniversaire de leur mort, le 25 novembre donc, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Une même colère, un même combat

Ces violences envers les femmes ne sont pas uniquement physiques, psychologiques, ou sexuelles. Elles trouvent un écho dans d’autres réalités, plus silencieuses : la précarité, les bas salaires, les temps partiels imposés, les pensions dérisoires, autant de mécanismes qui enferment les femmes dans la dépendance et la vulnérabilité.

Par ailleurs, nombre de mesures décidées par le gouvernement Arizona frappent d’abord les femmes. Et il n’y a pas de lutte contre les violences faites aux femmes sans lutte contre la pauvreté et la précarité.

Quelles sont nos revendications ?

Les revendications féministes — égalité salariale, protection contre les violences, services publics forts, droit à la santé, revalorisation du travail du care — sont aussi des revendications syndicales. 

L’objectif de la manifestation du 23 novembre sera donc le prologue d’une semaine de mobilisation historique, marquée par la colère, la solidarité et l’espoir d’un autre modèle de société.

Rendez-vous le 23 novembre à Bruxelles

La manifestation s’élancera à 14h00 de la Place Poelart à Bruxelles.

Toutes et tous sont invités à marcher sous les couleurs rouges et violettes de la lutte, pour rappeler que les violences contre les femmes ne sont pas une fatalité, mais une conséquence des rapports de domination — patriarcaux, capitalistes et racistes — qu’il faut combattre ensemble.

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