Notre partenaire colombien, est tout comme la Centrale Générale-FGTB, en pleine mobilisation. Des actions sont en cours sur plusieurs fronts.

L'industrie pétrolière est sous forte pression à cause de la crise mondiale qui touche le secteur. Comme par hasard, un nouveau directeur général pour l’entreprise étatique Ecopetrol a été nommé : un ancien ministre du premier gouvernement Santos. Alors que plus de dix mille emplois disparaissent dans le secteur, des scandales de corruption et de bonus au sein Ecopetrol apparaissent.

Le gouvernement veut privatiser une partie d’Ecopetrol et réduire les investissements, ce qui provoquera encore plus de pertes d'emplois.

Dans ce contexte, l'USO appelle évidemment à la résistance sociale. C’est une situation dangereuse, en Colombie : agressions et meurtres de syndicalistes sont monnaie courante et Ecopetrol essaye par tous les moyens d'entraver le travail syndical. C’est ainsi que l’accès à la raffinerie a été interdit aux cadres de l'USO et que le vice-président de l’USO Edwin Palma a été licencié pour des raisons obscures par Ecopetrol. La Centrale Générale -FGTB déjà envoyé un courrier à la direction d'Ecopetrol pour la réintégration immédiate d’Edwin Palma.

Entre-temps, l’USO a déposé un préavis de grève et a organisé diverses actions dans tout le pays. Il n’est pas évident de faire grève dans l'industrie du pétrole, c’est strictement réglementé. Ecopetrol et les politiciens de droite jugent la grève irresponsable. Ce langage nous est familier, non?