Comme chaque année, la FGTB organise une semaine d’action pour la défense des droits des travailleurs intérimaires. Cette fois, durant la semaine du 17 octobre, tous les regards sont tournés vers les délégués des entreprises qui ont recours au travail intérimaire. Plus que jamais, la FGTB veut donner à ses délégués les outils nécessaires afin qu’ils puissent défendre au mieux sur le terrain, les droits des travailleurs intérimaires.

Par définition, les travailleurs intérimaires ne font que passer dans une entreprise. Ils n’y restent que quelques jours, ce qui ne laisse pas le temps de nouer des liens avec le personnel et encore moins avec les délégués. C’est dommage car les délégués des entreprises disposent d’outils leur permettant d’agir sur l’intérim au sein de leur entreprise et d’éviter certains abus.

Pour un intérim maîtrisé, nos efforts sont sans fin

L’intérim est une réalité du marché du travail, avec laquelle nous devons composer. Notre priorité doit être de faire en sorte que les travailleurs puissent au moins en sortir le plus vite possible et y laisser le moins de plumes possible. Pour cela, il est essentiel que les délégations syndicales fassent bien appliquer la législation. C’est dans ce cadre que la FGTB organise cette année une journée d’étude qui met le focus sur les outils légaux dont les délégués disposent pour contrôler l’intérim et faire respecter les droits des intérimaires.  Une brochure leur permet d’ailleurs de retrouver en un clin d’œil toute l’info nécessaire.

Un statut précaire, mais avec des règles

Certes, les travailleurs intérimaires hésitent à se plaindre de leur situation de crainte de ne plus être rappelés. Pourtant, sans forcément déclencher une révolution, il suffit parfois de poser une question pertinente afin de voir une situation se débloquer. Ainsi par exemple, demander s’il est vrai que les travailleurs fixes de l’entreprises ont droit à des chèques-repas, permettra à l’agence de ne pas faire semblant de ne pas savoir et de vous les accorder à vous aussi puisque vous y avez droit, dans le respect des mêmes conditions que pour les travailleurs fixes, cela va de soi.

Le contrat d’abord !

En outre, la FGTB se bat sans cesse pour améliorer le statut des travailleurs intérimaires. Ainsi, depuis le 1er octobre, une nouvelle règle est d’application pour eux. Comme pour tous les autres travailleurs, les intérimaires doivent désormais signer le contrat de travail avant de commencer leur mission. C’est une bonne chose car de nombreuses agences d’intérim en profitait pour mettre fin prématurément au contrat en cas de maladie du travailleur.

Plusieurs possibilités existent pour signer votre contrat, vous en saurez plus sur notre site consacré aux travailleurs intérimaires www.droitsdesinterimaires.be.