A partir du 1er mars, tous les salaires de la chimie vont être indexés. Une première depuis 3 ans. Les salaires seront donc adaptés à l’augmentation du coût de la vie. Une bonne nouvelle qui nous laisse cependant un goût amer. Cette indexation n’efface aucunement le saut d’index de 2015. Cette mesure du gouvernement Michel vous a coûté entre 600 et 700 euros par an. Et ce, chaque année jusqu’à votre pension.

Tous les salaires et primes d’équipes du secteur de la chimie seront indexés au 1er mars. Ce qui signifie que les montants augmenteront de 2%. Vous trouverez le tableau détaillé des nouveaux salaires minimums et primes d’équipes sur www.accg.be. Cette augmentation s’applique également aux salaires  plus élevés que les salaires minimums répertoriés.

Mais cette indexation ne compensera jamais le vol commis par le gouvernement Michel en 2015. A l’époque, ce gouvernement de droite avait décidé de geler le processus d’indexation via un saut d’index. En d’autres termes : lorsque les prix ont augmenté de 2%, les salaires et les primes, eux, n’ont pas augmenté. Chaque travailleur a donc perdu 2% de pouvoir d’achat.

2% de perte de pouvoir d’achat : ça veut dire quoi?

2% ça semble peu… mais si on compte ce que cela représente sur une année, ça semble bien différent. Nous avons calculé la perte subie par les travailleurs de la chimie à cause du gouvernement Michel, et donc le coût du cadeau offert aux employeurs.

Un travailleur qui gagne 13 € de l’heure perd donc plus de 600 € par an. Et ce, chaque année jusqu’à sa pension. Si le travailleur vient de démarrer sa carrière professionnelle, il peut donc faire une croix sur plus de 25.000 euros sur l’ensemble de sa carrière.

Nous l’avons répété maintes et maintes fois : le saut d’index est un vol. Le gouvernement t’arrache une partie de tes revenus et fait un cadeau de 600 à 700 € par an à ton patron. Michel et compagnie te piquent chaque année l’équivalent d’un city trip ou d’un nouvel Iphone pour l’offrir à ton employeur.