Congrès statutaire du 22 au 24 novembre - Il est temps d’oser !

« Oser ! », c’est le mot qui nous accompagnera lors de notre congrès. Lors de ce rassemblement, 700 délégués détermineront les positions et les priorités de notre syndicat pour les années à venir.

La Centrale Générale – FGTB tiendra son congrès statutaire du 22 au 24 novembre prochain. L’occasion pour près de 700 délégués de s’exprimer sur les choix pour le futur. Au lendemain des élections communales, à quelques mois d’un scrutin très attendu aux niveaux fédéral, régional et européen et au moment où l’accord scellé avec le SETCa prend effet, ce ne sont pas les sujets brûlants qui manquent.

Mais au fait, pourquoi un congrès?

Un congrès statutaire constitue un élément essentiel dans le processus décisionnel démocratique. Les 700 militants syndicaux représentent les affiliés de toutes les sections régionales de la Centrale Générale - FGTB. Nous déterminons ensemble les positions et les priorités de notre syndicat. Quels sont les thèmes de société qui réclament une attention particulière pour les années à venir? Nos résolutions seront d’abord discutées et si besoin améliorées ou complétées par le biais d’amendements. Elles seront ensuite votées.

Oser la démocratie

Ensuite, un congrès est aussi important parce qu’il accorde sa confiance aux instances dirigeantes. Les participants au congrès évaluent les activités des années passées. Ils élisent une commission de contrôle et un comité fédéral. Au sein de ce comité fédéral, un comité exécutif est à son tour élu, ainsi qu’un président et un secrétaire général. Toute cette structure dirigeante doit assurer le bon fonctionnement de la centrale. Notamment par le biais d’un secrétariat fédéral. Il se compose de secrétaires fédéraux qui se chargent des secteurs professionnels, élus par ces secteurs.

Oser la solidarité internationale

La veille de notre congrès, nous organisons un séminaire international qui nous permet de mener des débats très enrichissants avec nos partenaires internationaux. Cette année, deux thèmes chers à notre centrale y seront débattus : la lutte pour l’égalité homme-femme et le combat pour un revenu décent. Des thèmes qui n’ont décidemment pas de frontières et sur lesquels nous reviendrons plus longuement après notre congrès.

Oser contester

Un congrès permet avant tout de définir les orientations que notre centrale prendra pour les quatre années à venir. A ce propos, à l’issue de notre dernier congrès, en 2014, nous savions déjà très clairement que le gouvernement Michel ne nous ferait pas de cadeau. Il était déjà évident que ce gouvernement de droite préparait un plan antisocial sans précédent. Pour les grandes entreprises et les groupes de lobby, pas de quoi se plaindre. Il leur livre tout sur un plateau d’argent. Mais pour les citoyens ordinaires, c’est tout le contraire. Nos acquis sociaux durement acquis sont systématiquement attaqués. Et la grande malhonnêteté de ce gouvernement, c’est de ramasser ensuite les miettes, les réemballer et les offrir aux citoyens dans un élan d’extrême générosité. Avec des conséquences dramatiques pour les citoyens : pouvoir d’achat, pension, sécurité sociale, fiscalité, emplois… nous régressons dans tous les domaines. Et le comble, c’est que la gouvernement Michel voudrait nous faire croire que la situation économique et sociale de notre pays n’a jamais été aussi bonne.

Durant le congrès, nous discuterons bien évidemment de cette situation, plus que préoccupante, mais avec nos militants, pas question de baisser les bras. Il sera plutôt question de fourbir nos armes, de discuter de notre plan d’actions au sein de la FGTB et de définir nos priorités pour les quatre années à venir.

Plus que jamais, nous sommes convaincus que des alternatives existent et qu’elles sont justes. Que nous devons mettre toute notre force dans notre mouvement et notre travail syndical. Bref, que le temps d’oser est venu.