9e édition du « Grand nettoyage »

Les aide-ménagères qui travaillent dans le secteur des titres-services mènent des actions depuis des mois pour obtenir des salaires plus élevés, un meilleur remboursement des frais réellement engagés (par exemple, les frais de transport, de parking et de téléphone) et de meilleures conditions de travail.

Et ce, alors que les prix des carburants et de l'énergie montent en flèche. Pour de nombreuses aide-ménagères, la situation  est devenue impossible à supporter. Aujourd'hui, elles paient pour aller travailler. En moyenne 10 % de leur salaire passe dans les frais de déplacement.

Tout comme il y a deux ans, le secteur des titres-services est le seul secteur où aucun accord sectoriel n'a encore été conclu. Ce manque de respect envers les travailleuses est révoltant. Les syndicats demandent donc une réforme fondamentale du secteur : il est inacceptable que les aide-ménagères soient considérées comme des travailleuses de seconde classe, alors que certaines entreprises de titres-services réalisent d'énormes bénéfices. Surtout lorsque cela se produit dans un secteur subventionné à 70 % par des fonds publics.

Les entreprises IL&C et Daoust ont été « nettoyées » aujourd’hui. Daoust est un géant dans le secteur intérimaire. Mais il n’y aurait pas d’argent pour payer correctement les frais de transport…

La liste est encore longue !

Nous n’en restons pas là, nous continuerons le temps qu’il faudra et nous durcirons le ton! Les actions des aide-ménagères peuvent être suivies sur le site www.legrandnettoyage.net sur lequel ont été cartographiées les sociétés commerciales qui réalisent les plus gros profits et dividendes et les entreprises ciblées par le nettoyage.

Notre message est clair : payer pour travailler, c’est fini! Les aide-ménagères méritent plus de respect, un salaire décent et des indemnités de déplacement correctes.

Au travers de nos actions de grand nettoyage, nous voulons mettre en lumière les plantureux résultats des entreprises  de titres-services qui bloquent les négociations. Nous insistons également sur le fait que l'argent public doit être utilisé pour les travailleurs et non pas pour faire fructifier le capital privé et enrichir les actionnaires !