Défendre les libertés syndicales au-delà des frontières

Sébastien Menesplier, secrétaire général du syndicat français CGT Mines-Energie, a été cité à comparaître le 6 septembre par la gendarmerie française pour sa participation au mouvement contre la réforme des retraites. Il doit répondre d’une coupure de courant effectuée à Annonay (Ardèche) en mars dernier. D’autres dirigeants et militants syndicaux de la CGT ont également été convoqués. Ils seraient près d’un millier concernés !

Tout comme en Belgique, les libertés syndicales sont fortement mises à mal en France. Les manifestations contre la réforme des retraites ont été lourdement réprimées. C’est la première fois que des dirigeants syndicaux français sont cités à comparaître pour des raisons de sécurité publique dans le cadre d’actions de grève à différents endroits en France. C’est une attaque directe contre les  libertés syndicales fondamentales et le droit de grève.

Notre centrale a donc tenu à témoigner sa solidarité avec les camarades français en participant à l’action organisée par EPSU et industriALL Europe ce mercredi 6 septembre devant le consulat de France à Bruxelles. Brahim Hilami, secrétaire fédéral FGTB Construction était lui à Paris pour une réunion avec la CGT Construction : « Nous avons transmis notre message de solidarité à nos camarades français. On leur a expliqué la répression syndicale judiciaire et législative dont nous sommes victimes en Belgique et leur avons rappelé que la défense des libertés syndicales est une priorité absolue pour notre centrale. En Belgique, en France, et partout en Europe. »

🎥 Listen to our comrade @Seb_Menesplier, the leader of @FNMECGT.

✊🏼EPSU is proud of standing together with trade unionists in #France against the persecution of government.#Solidarity pic.twitter.com/HOAj6ZsRdO

— EPSU (@EPSUnions) September 6, 2023

 

Lire l’article du journal l’Humanité sur le sujet