Point de contact belge pour les victimes de la traite des êtres humains

Au cours de l'été 2022, nous avons été très secoués par les scandales des sites industriels de Borealis et de BASF. Des pratiques inhumaines à l'égard de travailleurs victimes de la traite des êtres humains ont fait surface sur ces sites. Ils étaient payés 3,50 € de l’heure et envoyés dans des logements insalubres, …
Les syndicats ont appelé à agir: les compétences des délégations syndicales devaient être renforcées, les représentants des travailleurs devaient disposer des informations et des moyens pour suivre la réalité vécue par chaque travailleur dans leur entreprise, quel que soit le type de contrat. Pour nous, il est important de donner toutes ses chances à la lutte contre la traite des êtres humains en impliquant les représentants des travailleurs dans le recours à la sous-traitance.
Point de contact belge pour les victimes de la traite des êtres humains
Dans le cadre de cette lutte, nous mettons en lumière l’importance du point de contact belge pour les victimes de la traite des êtres humains. Il s'agit d'une initiative importante qui permet aux victimes de disposer d'une personne de contact avec laquelle elles peuvent partager leur situation et qui peut les guider tout au long du processus. Grâce à ce point de contact, elles peuvent également trouver des solutions en termes de logement ainsi qu'un soutien psychosocial, juridique et administratif. Nos délégués peuvent également solliciter le point de contact s'ils observent ou suspectent un cas de traite des êtres humains dans leur entreprise.
Nous souhaitons également attirer l'attention sur les trois centres spécialisés dans l'aide aux victimes de la traite en Belgique: PAG-ASA, PAYOKE, SÜRYA. Ils apportent une assistance aux victimes de la traite des êtres humains qui ont été exploitées en Belgique. On leur offre des conseils, des informations et un soutien pour qu'elles se remettent de l'exploitation et reprennent le contrôle de leur vie, à l'abri de la traite des êtres humains.