Appel de novembre : Grève national le 26 novembre
Lors de la manifestation nationale du 14 octobre, plus de 140 000 personnes sont descendues dans les rues de Bruxelles pour exprimer leur opposition envers les mesures antisociales de l'Arizona. Malgré l’ampleur de la mobilisation, nous n'avons reçu pour réponse qu'un silence assourdissant de la part du gouvernement.
Pire encore, le Premier ministre a présenté un menu indigeste lors des discussions budgétaires, qui toucheraient encore durement les familles et les travailleurs : un saut d'index, encore plus d'économies sur les pensions, une augmentation de la TVA... Et cela s'ajoute aux mesures précédentes de démantèlement de la sécurité sociale et du marché du travail sans oublier le chaos autour des mesures relatives aux pensions. Plus de la moitié des femmes de notre pays seront touchées par le malus pension. Idem en ce qui concerne la flexibilité et le temps de travail, le gouvernement a déjà proposé de nombreuses mesures sévères et injustes.
Grève nationale le 26/11
Le message envoyé par les militants le 14 octobre est clair : On continue ! Le front commun syndical intensifie la résistance avec une grève nationale interprofessionnelle le 26/11. Elle marquera la conclusion de quatre journées d’action dans les secteurs publics et privés.
- 23 novembre : Journée d’action contre les violence faites aux femmes.
- 24 novembre : Grève dans les chemins de fer et les transports en commun (TEC).
- 25 novembre : Grève dans tous les services publics du pays.
- 26 novembre : Grève nationale interprofessionnelle.
Ces actions sont un appel au Premier ministre De Wever et à l'ensemble du gouvernement pour qu'ils mettent fin au démantèlement social. Leurs mesures antisociales n'ont pas encore été votées, il est donc encore temps de faire marche arrière !
Pour le front commun syndical, des alternatives existent : plus de justice fiscale avec un impôt sur les grosses fortunes, une taxe sur les activités numériques des géants de la technologie et un examen sérieux des subventions de plusieurs milliards accordées aux entreprises. Enfin, il demande une règle simple selon laquelle chaque salaire est soumis à des cotisations de sécurité sociale, qu'il s'agisse d'une société de management ou non.
En bref, un appel commun en faveur d’une plus grande justice et du rétablissement d’un contrat social solide. Un appel à rassembler plutôt que de diviser.
